Dans le pilotage automobile, la position au volant est un élément clé. Elle vous permettra une bonne perception des infos de l’extérieur, une réactivité accrue sur les différentes commandes et un minimum de fatigue. Votre position doit vous permettre un parfait accès à tous les éléments de conduite (pédalier, volant, boite de vitesse).
Faites corps avec votre voiture, vous êtes la voiture…
Les véhicules à vocation sportive sont généralement équipés de sièges baquets permettant d’envelopper le conducteur et d’optimiser le maintien latéral. Sur des véhicules sportifs utilisables sur route ouverte, ces baquets peuvent être réglables. Dans les véhicules à vocation piste et compétition, les baquets peuvent être fixes, voire même, dans certains cas, moulés pour le pilote. Comme c’est le cas en formule 1, en proto ou Gt des 24h du mans …etc.
Chaque pilote possède sa propre position dans laquelle il se sent bien pour piloter. Cette position lui permet un parfait accès à toutes les commandes. Considérons qu’il existe des tas de morphologies différentes, pour trouver cette position, il existe cependant quelques règles générales à respecter.
Il est conseillé de s’installer le plus proche possible du sol tout en gardant une bonne visibilité. Cela permet d’abaisser au maximum le centre de gravité du véhicule mais, surtout, d’avoir un meilleur ressenti des mouvements de l’auto. Il n’existe pas de position parfaite prédéfinie, c’est à vous de la trouver.
Une astuce consiste à régler le siège dans sa position la plus basse, et de remonter progressivement jusqu’à arriver à la position correcte en termes de champ de vision. Considérez que si vous arrivez a voir à partir de 6 où 8 mètres devant le capot, c’est parfait pour piloter. Vous remarquerez comme c’est étrange au début en statique, mais en roulant, cette sensation disparait totalement. Concernant l’inclinaison du siège, il doit être légèrement incliné en arrière de manière à ce que au moment du freinage, l’effort pour retenir le haut du corps et la tête soit le plus petit possible. En effet, plus le bassin sera légèrement avancé sur l’assise, meilleur sera le maintient de tout le haut du buste.
Il est primordial de faire corps avec l’auto. Le pied gauche bien en appui sur le cale pied à gauche du pédalier. Ancrez votre bassin en l’avançant légèrement, plaquez votre dos et vos omoplates sur le dossier du siège. Ce qui vous permettra de ressentir les remontées d’informations transmises par le véhicule et ainsi d’adapter votre conduite. Le feeling avec le véhicule et un point clé du pilotage.
Une fois bien installé dans votre siège, réglé dans sa position la plus basse tout en maximisant la visibilité, actionnez la pédale d’embrayage en butée de manière à vérifier que votre jambe ne soit pas totalement tendue lorsque la pédale est en fin de course. Votre pied gauche ne quittera le cale-pied que pour actionner la pédale d’embrayage, avant de retourner à sa place. Votre pied gauche doit être bien installé sur le cale-pied que vous ayez une boîte mécanique ou automatique.
Concernant le volant, dans le cas où sa position est réglable, il est recommandé de le positionner de manière à ce que l’axe de rotation soit dans l’axe de vos épaules. En allant chercher le sommet du volant, vos bras doivent rester légèrement fléchis. L’action sur chacune des commandes ne doit pas vous demander de déplacer le tronc de votre corps, bien calé dans le siège. Elles doivent toutes être à votre portée, sans être trop proches, pour ne pas être coincé ou les actionner involontairement.
Concernant la position des mains sur le volant, 9h15 et la position optimale pour maximiser le contrôle, le ressenti ainsi que l’amplitude de mouvement. L’angle formé par vos bras quand vos mains sont sur le volant doit être compris entre 90° et 120°. Cette position permet d’éviter la situation de bras tendu générant de la fatigue, un moins bon contrôle, moins de remontées d’information et une tension musculaire accrue. Lorsque vous tournez le volant, vos épaules doivent rester collé au dossier du siège.
Dans une auto de course, pensez à effectuer tous les réglages du poste de pilotage avec combinaison, gants, et casque. Sans cela, la position risquerait de ne pas être adapté lorsque vous serez équipé.
En résumé, les points clés :
Le dos et les épaules plaqués au fond du siège, bassin légèrement avancé
Mains sur le volant (9h15), les bras doivent former un angle de 90° à 120°
Les commandes principales parfaitement accessibles.
Le talon du pied-droit doit être positionné en face de la pédale de frein, sauf en cas d’utilisation du freinage pied gauche.
Vos jambes ne doivent pas être complètement tendues lors de l’activation des pédales.
Votre position de pilotage doit être la plus basse possible tout en maximisant la visibilité (à partir de 6-8m devant la voiture).
Pensez à effectuer les réglages avec combinaison, casque…etc.
À l’origine le pilotage vient de celui qui tenait le gouvernail des navires. Historiquement cette appellation nous ramène donc plus de cinq cents ans en arrière. Il sera par la suite utilisé pour désigner les « Pilotes » de Montgolfières puis dès le début du vingtième siècle pour les « pilotes » de voiture, moto ou encore avions. L’analyse grammaticale du mot nous donne deux notions qui sont : la recherche de trajectoires et la vitesse.
La conduite s’applique pour les déplacements quotidiens dans différents types de véhicules. Les motos, vélos, bus ou encore les camions sont aussi concernés par cette appellation. Ce qui nous intéresse aujourd’hui c’est la conduite d’une voiture et en quoi cela est différent du pilotage. La notion de maîtrise du véhicule est primordiale, quel que soit les conditions et tout en respectant la réglementation en vigueur.
Pour conduire il faut obligatoirement être majeur et passer par la formation au Code de la route et au permis de conduire. Ces deux formations sont indissociables et fondamentales pour respecter les règles en vigueur. En effet conduire ne consiste pas uniquement à déplacer une voiture. Il faut aussi respecter le Code de la route sur ses trajets d’un point A à un point B en sécurité pour soi-même, nos passagers et les autres utilisateurs de la route.
La durée pour valider le permis de conduire est en moyenne de 28 heures d’apprentissage pratique. Une fois les formations théoriques et pratiques terminées l’examen du Permis de conduire prend place. À l’issue de ce test en conditions réelles avec un examinateur agréé le précieux document est délivré ou non au candidat.
Une fois le permis de conduire obtenu, l’usager peut conduire pour ses trajets quotidiens. La conduite s’effectue sur route, en centre-ville ou en périphérie, avec un véhicule homologué et conforme aux normes. La route est utilisée par d’autres automobilistes mais aussi par des camions, des deux-roues motorisés, des bus ou autre transport en commun et d’autres engins. L’affluence et la circulation peuvent varier en fonction de l’heure, du jour ou encore de la météo. Le secret d’une conduite sereine est l’anticipation et passe donc par la projection du regard.
Le danger est omniprésent en conduite sur route. Les autres automobilistes ou encore les conditions climatiques sont des éléments à prendre en compte lors des déplacements.
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Le pilotage s’effectue non pas sur route ouverte mais sur circuit ou sur route fermée pour une occasion particulière. C’est un sport mécanique dans lequel on apprend sans cesse et où les évolutions technologiques permettent de repousser les limites. Ce sport consiste à emmener un véhicule le plus vite possible en jouant avec les lois de la physique liées à l’adhérence. Cela passe par un réglage précis du chassis, des suspensions, de la pression d’air dans les pneumatiques, et de tous les éléments de liaison au sol.
Pour piloter, aucun besoin de permis de conduire ou de formation au Code de la route. Certes, globalement les véhicules sont similaires à première vue ! Mais dans le détail une voiture de course est très loin de la série. Les véhicules de course sont dépouillés, allégés et généralement dépourvus des équipements de sécurité comme les airbags. Ils sont aussi plus puissants et ont des moteurs optimisés pour la performance. Ces véhicules sont très loin de ceux pensés pour la grande production.
Pour devenir pilote, pas besoin d’être majeur, des catégories existent en fonction des tranches d’âge comme dans d’autres sports.
Contrairement à la conduite, le pilotage comporte différentes catégories ayant chacune leurs spécificités. L’endurance, la formule 1, le karting ou encore le rallye sont des disciplines très différentes regroupées autour de la notion de pilotage.
Piloter c’est être en mesure de déplacer une voiture quelles que soient les conditions et circonstances. Le plus rapidement possible et donc le plus efficacement d’un point A à un point B. La clé du succès est l’anticipation avec la projection du regard, la mise en action, la répétition et la remise en question. Dans ce sport on ne cesse de progresser comme le prouve chaque années les champions qui en témoignent, comme L.Hamilton champion du monde de Formule 1 pour la septième fois, témoignant qu’il a encore appris lors de son dernier championnat.
Le monde du sport automobile regorge de passionnés attirés par une discipline fascinante : le pilotage sur circuit. Si vous êtes animé par le désir d’améliorer vos compétences en tant que pilote et de vivre des sensations fortes, il est temps d’envisager de suivre des cours de pilotage. Dans cet article, nous vous présenterons les avantages de vous initier aux subtilités de cette discipline captivante en rejoignant Julien Gedet, un pilote automobile expérimenté et renommé. Découvrez comment cette expérience unique vous permettra de maîtriser les techniques de conduite, de développer vos aptitudes, de progresser à votre rythme et de vous immerger dans le plaisir inégalé du pilotage sportif.
L’un des principaux avantages de prendre des cours de pilotage sur circuit est la possibilité de maîtriser les techniques de pilotage dans un environnement sécurisé. Contrairement à la conduite sur route ouverte, les circuits offrent un espace contrôlé et conçu spécifiquement pour la pratique du sport automobile. Sous la supervision de Julien et de son équipe de professionnels, vous apprendrez les bases du pilotage, les techniques avancées de freinage, d’accélération et de virage, ainsi que les stratégies de dépassement.
En vous entraînant sur circuit, vous serez exposé à différentes situations de conduite, telles que les courbes rapides, les lignes droites et les virages serrés. Vous pourrez ainsi acquérir une compréhension approfondie de la dynamique d’un véhicule à haute vitesse et apprendre à réagir de manière adéquate dans des conditions extrêmes. Grâce à l’encadrement de Julien Gedet, vous bénéficierez de ses conseils d’expert pour éviter les erreurs courantes et perfectionner votre technique.
Les cours de pilotage sur circuit offrent une occasion unique de développer et de perfectionner vos aptitudes en tant que pilote. Que vous soyez débutant ou que vous ayez déjà une certaine expérience, les cours de Julien sont adaptés à tous les niveaux de compétence. En travaillant sur des exercices spécifiques, vous pourrez améliorer votre précision, votre coordination, votre concentration et votre réactivité.
L’enseignement dispensé par Julien se base sur des techniques éprouvées et des connaissances approfondies du sport automobile. Il vous aidera à identifier et à corriger vos faiblesses, tout en renforçant vos points forts. Tout est mis en place pour vous permettre d’appliquer directement les conseils prodigués par Julien et de corriger les défauts qui peuvent entraver votre progression, afin de ressentir rapidement le plaisir du pilotage. L’objectif principal de ce type de stage est de fournir une expérience efficace et gratifiante.
Un autre avantage des cours de pilotage sur circuit avec Julien est l’encadrement sur mesure qu’il offre à ses élèves. Chaque individu a des besoins et des objectifs différents, et l’approche personnalisée de ce professionnel du sport automobile vous permettra de progresser à votre rythme. Que vous souhaitiez vous perfectionner en vue de compétitions ou simplement vivre une expérience unique, il sera là pour vous accompagner.
Grâce à son expertise et à sa passion pour le sport automobile, Julien est en mesure de fournir des conseils adaptés à votre niveau et à vos objectifs spécifiques. Il vous guidera à chaque étape de votre progression, en vous proposant des exercices ciblés pour vous aider à surmonter les défis auxquels vous êtes confronté. L’encadrement sur mesure vous permettra d’optimiser votre temps d’apprentissage et d’atteindre rapidement vos objectifs en matière de pilotage.
Enfin, prendre des cours de pilotage sur circuit avec Julien vous permettra de vous adonner pleinement au plaisir du pilotage sportif.
Ressentir l’adrénaline, la vitesse et la performance d’un véhicule de course est une expérience inoubliable. Sur circuit, vous pourrez repousser vos limites et vivre des sensations fortes en toute sécurité.
Le pilotage sur circuit offre également la possibilité de rencontrer d’autres passionnés de sport automobile et de créer des liens avec une communauté partageant les mêmes intérêts. Vous pourrez échanger des conseils, des astuces et des expériences avec d’autres conducteurs, ce qui enrichira votre parcours en tant que pilote automobile.
Prendre des cours de pilotage sur circuit avec Julien Gedet vous offre de nombreux avantages. Vous pourrez maîtriser les techniques de pilotage dans un environnement sécurisé, développer et perfectionner vos aptitudes au pilotage, progresser à votre rythme grâce à un encadrement sur mesure et vous adonner au plaisir du pilotage sportif. Que vous soyez un débutant passionné ou un pilote expérimenté cherchant à améliorer ses compétences, les cours de pilotage sur circuit vous permettront de repousser vos limites et de vivre une expérience inoubliable. N’attendez plus et rejoignez Julien Gedet sur le circuit pour commencer votre aventure passionnante dans le monde du sport automobile.
La conduite automobile est bien plus qu’un simple moyen de déplacement. Pour les passionnés de voitures sportives ou les conducteurs souhaitant perfectionner leurs compétences au volant, le coaching de pilotage automobile représente une opportunité unique d’apprendre, de se développer et de repousser ses limites en toute sécurité. Explorons les avantages de cette approche spécialisée et mettons en lumière l’expertise de Julien Gedet, pilote automobile chevronné, qui vous guidera tout au long de votre parcours vers l’excellence en matière de conduite.
Que vous cherchiez à améliorer vos compétences, à développer votre confiance ou à maîtriser votre voiture de sport, Julien vous offre une expérience unique pour atteindre vos objectifs et vivre pleinement votre passion de la conduite.
Que vous soyez un passionné de voitures sportives ou un conducteur souhaitant affiner vos compétences au volant, l’opportunité de progresser dans l’art de la conduite automobile est à votre portée. Avec Julien Gedet, pilote automobile expérimenté, découvrez les avantages de cette approche spécialisée qui vous permettra de développer vos compétences de conduite en toute sécurité.
Lorsque vous choisissez le coaching en pilotage automobile avec Julien, vous avez l’assurance de bénéficier d’un encadrement personnalisé et professionnel. Reconnu pour son expertise et son expérience approfondie dans le domaine, il vous guidera avec précision et vous aidera à atteindre vos objectifs en toute confiance. Tout au long du processus, il vous transmettra les techniques avancées de pilotage, les principes fondamentaux de la sécurité routière et les meilleures pratiques à adopter au volant. Grâce à des exercices spécifiques et des sessions sur circuit, vous aurez l’opportunité de mettre en pratique ces nouvelles compétences, tout en bénéficiant d’une supervision attentive de la part d’un expert chevronné.
En choisissant cette approche, vous vous engagez dans un voyage d’apprentissage dynamique et progressif. Vous développerez une compréhension approfondie de votre véhicule, en explorant ses capacités et en apprenant à les exploiter de manière responsable. Vous serez initié aux techniques de freinage avancées, à la maîtrise de trajectoires idéales et à la gestion de la puissance, vous permettant ainsi de maximiser la performance de votre voiture tout en garantissant la sécurité de vous-même et des autres usagers de la route.
Au-delà des connaissances techniques, cette expérience vous aidera également à renforcer votre confiance au volant. Julien comprend les défis que peuvent rencontrer les conducteurs. Voilà pourquoi il vous accompagnera avec patience et encouragement tout au long de votre progression. Vous apprendrez à gérer le stress et à prendre des décisions rapides et efficaces sur la route, tout en développant une assurance solide dans votre conduite.
Si vous êtes propriétaire d’une voiture de sport, il est essentiel de comprendre et de maîtriser pleinement ses performances. Grâce à Julien, vous pourrez explorer les capacités de votre sportive de manière sécurisée et responsable.
En acquérant une compréhension approfondie de la dynamique des véhicules, vous serez en mesure de maximiser le potentiel de votre auto tout en maintenant un niveau de sécurité élevé. Le coaching de pilotage automobile vous aidera à développer les compétences nécessaires pour apprécier pleinement les performances de votre voiture de sport, tout en veillant à la sécurité de vous-même et des autres usagers de la route.
Le coaching de pilotage automobile avec Julien Gedet offre une opportunité unique d’améliorer vos compétences de conduite, de développer votre confiance et de maîtriser votre voiture de sport en toute sécurité. Grâce à un encadrement professionnel et personnalisé, vous pourrez repousser vos limites, acquérir des compétences avancées et vivre une expérience de conduite passionnante. Ne laissez pas vos capacités au volant stagner, optez pour le coaching de pilotage automobile et découvrez tout le potentiel de votre conduite.
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La conduite automobile et le pilotage sur circuit sont si différents, qu’on pourrait résumer qu’a part l’aspect général de la voiture et la position derrière le volant similaires, tout le reste diffère!
Pour faire simple, voici les 4 basiques essentiels lorsqu’on envisage de piloter sur un circuit.
Première étape indispensable : s’installer dans la voiture et le faire bien! L’enjeu est littéralement de faire corps avec la voiture : vous devenez la voiture, vous êtes la voiture. Chaque action pour être anticipée implique que chaque mouvement de la voiture soit ressenti : c’est ce que l’on appelle “la remontée d’information”.
Objectif : être bien installé, stable, pour agir sur les commandes avec précision (volant, pédalier, levier de vitesse).
Les éléments clés de la position de conduite sont les suivants :
C’est le pilier du pilotage, le regard permet d’anticiper chaque action sur les commandes, permet de corriger précisément si besoin une trajectoire : être au bon endroit au bon moment. Comme les gestes suivent le regard, Il permet de positionner le véhicule précisément où l’on souhaite sur la piste. Avant même de freiner ou de braquer il est important de viser la trajectoire souhaitée.
Projeter son regard ne signifie pas forcement regarder à 200m tout le temps, mais comme un beau geste “rugbystique” d’un Wilkinson qui pour transformer un essai regarde les poteaux puis regarde le ballon puis le centre des poteaux plusieurs fois de suite, le pilote cherche à regarder ou il veut mettre ses roues puis regarder sa position actuelle plusieurs fois de suite sur les premiers tours d’un nouveau circuit, puis 1 seule fois suffira. L’anticipation de chaque point de repère à l’entrée, milieu (corde), et sortie du virage, permet d’optimiser la précision de la trajectoire, la vitesse de passage, et donc le temps au tour.
C’est la meilleure façon d’utiliser la largeur de la piste pour négocier un virage, dans le but de perdre le moins de temps possible en limitant les “contraintes” dictées à la voiture. La trajectoire instinctive, celle que l’on aurait tendance à faire naturellement avant de travailler le sujet correspond à la trajectoire qui “plonge” très tôt à l’entrée du virage, légèrement en survitesse, ce qui implique de sortir large et pas vite du virage et donc perdre énormément de temps.
Par temps sec, c’est la recherche de la trajectoire idéale qui prime.
La philosophie de La trajectoire idéale pourrait se résumer dans la phrase “sacrifier l’entrée du virage, afin d’en privilégier la sortie”. Il n’y a en effet pas d’intérêt à rentrer fort dans un virage si la sortie n’est pas optimale, car le temps perdu sur la portion de circuit suivante sera forcément plus pénalisant, car plus long que le temps gagné sur la petite portion de l’entrée du virage.
Attention ! par temps de pluie, l’idée est plutôt de “décroiser” cette trajectoire idéale par temps sec. Très surprenant au début, car la distance parcourue est plus longue et la “ligne” moins intuitive. Elle consiste à “chercher le grip” là ou il est. C’est à dire freiner milieu de piste, voire coté intérieur du virage. braquer plus loin, plus tard que sur le sec pour aller chercher une trajectoire extérieure au virage et revenir ensuite coté intérieur ou milieu de piste en sortie de virage. Elle maximise l’adhérence sur un revêtement moins usé, plus poreux et permet d’éviter les dépôts de gomme et de carburant. Les pneumatiques adhèrent donc mieux malgré la pluie.
“Pour aller vite sur circuit, il faut savoir freiner”, rien n’est plus vrai que cet adage. Le freinage est un des éléments les plus importants pour la performance. Il permet en effet de dicter la vitesse optimale au km/h près dans chaque portion du circuit et de “charger” les 2 roues avant, délester les roues arrières. Ce qui va permettre à la voiture de pivoter, de tourner naturellement. Oui, pour résumer, une voiture tourne grâce aux freins, le volant ne donne qu’une indication de direction.
Les lois de la physique et le bon sens nous indiquent que plus nous roulons vite plus il faudra freiner fort, plus nous freinons fort, plus nous ralentissons, moins avons besoin de frein. Sur circuit le freinage le plus intéressant à utiliser est donc un freinage “dégressif”. Alors que sur la route de tous les jours, par habitude et recherche de confort, nous avons plutôt tendance à faire l’inverse. Freiner de plus en plus fort, soit freinage progressif.
Lorsque l’on parle de pilotage automobile, de sport auto et plus généralement de sports mécaniques l’une des premières choses qui vient à l’esprit et la notion environnementale. En effet les sports mécaniques, du moins ceux utilisant des moteurs thermiques, émettent des particules polluantes. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, l’inverse se vérifie ! Le constat est que généralement une personne pilotant sur circuit sera plus responsable et aura une conduite plus écologique au quotidien.
Le pilotage sur circuit procure un tel plaisir aux pilotes une fois revenu sur route ouverte, la recherche d’adrénaline avec la vitesse disparaît. Le plaisir de conduite reste intact et les conducteurs sont plus sensibles et plus alertes. La pratique du pilotage dans un cadre compétitif où uniquement “plaisir” permet une prise de conscience au quotidien. En effet l’envie de rouler dans un véhicule sportif puissant et donc polluant tous les jours n’est plus au premier plan. Le plaisir de pilotage sur circuit sans contrainte et en toute sécurité reste inégalable de nos jours sur route ouverte. Les personnes à la recherche d’adrénaline seront satisfaites par une expérience sur circuit ou la vitesse n’est pas limitée. Sur route ouverte, les danger sont multiples, en plus du risque d’accident le risque de perte de permis et d’amande et très élevé.
D’autre part, la prise de conscience du point de vue du pilote augmente vis-à-vis du véhicule utilisé. En effet une voiture de course étant extrêmement radicale, bruyante, inconfortable. Ces personnes se dirigent généralement au quotidien vers des véhicules plus confortable, moins puissant, plus écologique et plus économique. En bref, plus responsable !
L’apprentissage du pilotage lors de stages ou de coaching permet d’augmenter ses réflexes et sa capacité d’anticipation. Ces gestes devenus des habitudes se transposent à la conduite quotidienne. Ils permettent alors une conduite plus souple plus sécuritaires et plus écologiques. Notamment grâce à l’utilisation du régulateur de vitesse, l’anticipation des freinages, mais aussi l’anticipation des comportements des autres usagers. Ces économies ne sont pas uniquement au niveau de la consommation de carburant, mais bel et bien à tout niveau sur les consommables. Les plaquettes et disques de freins, les fluides ou encore les pneumatiques sont épargnés et leur durée de vie prolongée.
D’après notre expérience, les stages d’éco-conduite permettent une réduction globale de 10 à 30% des coûts annuels. (carburant, consommables et usure mécanique).
Concernant la diminution des émissions polluantes, la prise de conscience reste avant tout individuelle. Si chacun d’entre nous procède à des efforts quotidiens, nous parviendrons collectivement à diminuer notre impact sur l’environnement.
Outre les courses de véhicule électrique de plus en plus présentes, comme la Formule-e. Les constructeurs automobiles équipent de nos jours, très régulièrement, les nouveaux véhicules de système de micro-hybridation où d’hybridation complète. La démocratisation des véhicules électriques, que ce soit utilitaire, familial, sportif ou encore de course prouve l’intention générale de faire des efforts. Mais aussi d’accepter le progrès.
À titre personnel notre engagement à partir de début 2021, et d’octroyer une part du chiffre d’affaires à la plantation d’arbres. Et ce, que ce soit dans des forêts artificielles, des zones de reforestation ou encore des Zones Climatiques Prioritaires. Par l’intermédiaire de l’organisation Reforest’Action, pour chaque stage vendu un arbre sera planté. Un geste symbolique, mais réalisés consciencieusement. Le but de cette démarche et bien entendu de sensibiliser aux enjeux climatiques actuels, mais aussi de compenser symboliquement notre empreinte carbone. “Conduire mieux pour polluer moins”
La bonne agressivité en pilotage sur circuit vient de la dissociation de la conduite sur route, même sportive, et du pilotage sur circuit. Les véhicules de série avec des équipements de série (pneumatique, suspension…) et des poids élevés, sont adaptés à la conduite sur route et non au pilotage.
Une voiture de course, adaptée pour le circuit, généralement avec un châssis tubulaire, des suspensions adaptées et des pneumatiques slick ou intermediaires, ne sera ni homologué ni adaptée pour la route. Ces châssis sont faits pour être emmenés en pilotage. Ces véhicules sont préparés de façon à être extrêmement rigide et rigoureux en pilotage soutenu. Les voitures de course ne sont pas adaptées à une conduite souple et lente, ils perdent en efficacité.
Pour exemple, à l’aide des éléments mécaniques et aérodynamiques une voiture de course pourra passer plus aisément dans certaines courbes à 160 km/h plutôt qu’a 130km/h par exemple. La géométrie du véhicule étant spécifiquement adaptée pour une conduite en prenant en compte la dynamique du véhicule. Cela se retranscrit par exemple par du carrossage. Les roues du véhicule sont légèrement inclinées pour permettre une adhérence optimale lors des passages en courbe en appui.
Bien entendu, ces degrés de réglage sont de l’ordre de quelques dixièmes de millimètre de degrès tout au plus. Une voiture avec de la dynamique se mettra correctement en appuie et sera plus efficace. De même pour les pneumatiques ! Une conduite trop souple ne leur donnera pas leur température optimale pour maximiser le grip latéral ou au freinage.
Pour revenir sur la notion d’appui aérodynamique, certains véhicules de course comme les prototypes (LMP1, LMP2…), les formules ou encore certaines GT disposent d’un important appui aérodynamique. Les véhicules sont étudiés de façon que plus la vitesse de déplacement est élevée plus l’appui et donc l’adhérence augmente. L’appui aérodynamique diminue la vitesse de pointe. Sur certains circuits, il est plus important de passer vite en courbe, car ils comportent peu de lignes droites. Pour donner un exemple concret, une voiture d’endurance (type proto CN) à la vitesse de 200 km/h produit assez d’appui aérodynamique pour pouvoir rouler à l’envers! Ceci est bien sûr une image, mais selon les lois de la physique, c’est tout à fait réalisable.
Il est important de garder à l’esprit qu’un véhicule de série, même entièrement préparé, ne sera jamais une vraie voiture de course. En effet, certains éléments comme le châssis ne sont pas étudiés pour la compétition. Il est cependant possible d’optimiser le véhicule pour en faire un « TrackTool ». Pour cela, il est important de rigidifier le châssis, adapter la monte pneumatique, modifier les amortisseurs, optimiser le poids du véhicule. Mais surtout l’équipe et des éléments de sécurité indispensable comme un arceau ou un baquet avec harnais.
La bonne agressivité permet de tirer le maximum de performance du véhicule. Il est important de trouver un équilibre, car trop d’agressivité donne lieu à trop d’erreurs. Une conduite trop souple ne mettra pas le véhicule dans des conditions optimales pour la performance. Là ou à l’inverse un pilotage trop soutenu le poussera dans ses retranchements. Une fois la limite atteintes le véhicule perdra de l’adhérence ou sous-virera en entrée de virage.
L’idée générale est de connaître parfaitement les limites du véhicule ! Pour ainsi flirter avec elle et parvenir à la performance optimale. L’astuce est de rouler légèrement au-dessus de ses limites et de descendre d’un cran une fois les avoir identifiées. Il est plus simple de procéder de cette façon plutôt que de monter progressivement. Lorsque l’on monte pourcent par pourcent la limite et bien plus difficile à déceler. Par exemple lors d’un freinage avec une voiture de course, généralement dépourvue d’ABS, il est intéressant de commencer par attaquer sur les freins ! Jusqu’au blocage des roues et de relâcher progressivement la pédale pour trouver la limite du blocage. Une fois cette limite trouvée en quelques tours, l’automatisme sera pris. Cette technique est bien entendu à utiliser après quelques tours de chauffe pour s’habituer au tracé et mettre en température le véhicule.
Le pilote réussissant à flirter avec les limites en termes de freinage, d’adhérence en courbe ou de ré-accélération le plus rapidement possible sera tout simplement le plus rapide. C’est que l’on appelle la mise en action, grande qualité chez un pilote.
En course, la bonne agressivité et à adopter également. Un pilotage incisif envers les véhicules en amont du vôtre permet de maintenir une pression. Il est primordial de rester dans l’esprit de la course et de ne pas chercher le contact. La bonne agressivité sur circuit vous permettra de rester concentré et de dépasser plus aisément. Chasser l’hésitation, vous n’aurez pas le temps pour ça.
Le regard est LE basique essentiel en pilotage sur circuit. C’est aussi l’un des éléments les plus complexes à travailler car son principe va à l’encontre de la logique de survie du cerveau. Quel que soit le niveau d’un pilote il n’est pas rare que son regard soit a travailler a chaque entrainement.
Le regard en avance sur l’action permet de l’anticiper et par conséquent de placer volontairement le véhicule là où on le souhaite précisément.
Sur le papier, cela semble être un principe extrêmement simple. Mais en regardant de. plus près, on s’aperçoit que sur une portion exigeante, avec une voiture de course ou au moins, rapide, l’élément sur lequel notre attention se porte est souvent au mauvais endroit. Les études en neurosciences appliquées nous montrent en cas de danger perçu que notre cerveau est dans une dynamique de survie. Il analyse le danger en le regardant. Sauf que, on va là ou on regarde…
D’ou l’importance d’anticiper et de viser précisément l’objectif. À l’approche d’une courbe, ou à l’intérieur de celle-ci, que le véhicule dérive, ou qu’il soit en limite d’adhérence, il est important de garder les yeux là où l’on désire aller. Comme sur le point de sortie. Dans le cas contraire, si l’on suit la logique du cerveau et que l’on ne s’oblige pas à regarder là où l’on désire aller, nos yeux seront sur le danger (le mur, le bac à gravier, le vibreur, une autre voiture…). Impossible d’envisager une trajectoire parfaite sans que le regard soit positionné sur cette dernière. La clé est la décomposition et l’anticipation.
Même si l’on connaît le tracé par cœur, il est important d’insister sur le regard, à chaque tour, chaque virage. Car c’est le cœur du pilotage et dessine chaque trajectoire avant même de l’entamer.
C’est dans l’anticipation et la gestion du regard que réside l’enjeu principal pour optimiser la performance.
Il est important de toujours avoir un point de repère d’avance sur la trajectoire. En effet l’astuce utilisée par les meilleurs pilotes, demandant de l’expérience, est d’avoir déjà l’œil sur le point de corde au moment de l’attaque de frein.
Plusieurs bénéfices :
Le mot du Coach : Evident à comprendre, contre nature a appliquer au début, une fois ancré comme habitude le regard devient comme une évidence et permet de ressentir fluidité et efficacité. C’est d’autant plus vérifiable à haute vitesse et sur faibles adhérence comme la glace par exemple.
Une trajectoire est une ligne décrite par le centre de gravité de n’importe quel objet ou point en mouvement. Sur circuit cette notion est décrite par une courbe limitant les contraintes et l’effet de la force centrifuge. L’objectif est de réaliser des passages en courbe le plus rapidement possible sans sortie de piste.
Une bonne trajectoire sur circuit se compose de trois points essentiels :
Le point de braquage : zone extérieure au virage, a l’entrée de celui ci, à partir d’où l’on oriente le volant en direction du point de corde.
Le point de corde : c’est le point à partir duquel en fin de braquage, on commence le débraquage en direction du point de sortie. La réaccélération est alors proportionnelle aux degrés de débraquage du volant.
Le point de sortie : une fois atteint, les roues du véhicule doivent être droite et la réaccélération maximale. Ce point est le plus à l’extérieur du virage.
Ces trois étapes sont évidemment liées au freinage qui précède la majorité des approches de virage. Nous traitons le sujet du freinage sur circuit dans un autre article disponible sur le site.
Il existe principalement sept types de courbes différentes ayant chacune leur spécificité d’approche. Les courbes suivantes sont les modèles les plus représentés sur circuit :
Elle peut s’apparenter à un virage en épingle que l’on aurait élargi. Elle est composée d’un point de corde long et pour l’appréhender il faut braquer relativement tôt et maintenir l’intérieur du virage le plus longtemps possible.
C’est généralement le virage où l’on perd le moins de vitesse. La courbe a une trajectoire constante, le rayon de braquage est le même du point de braquage au point de sortie en passant par la corde.
C’est un virage très serré. Il faut suivre une première trajectoire du point de braquage au point de corde, puis une seconde du pont de corde au point de sortie. Plus le virage est serré plus la corde est atteinte tardivement. Dans une épingle, on maintient les freins assez tard jusqu’au point de corde, la vitesse de passage est réduite dan ce type de courbe.
C’est un virage qui s’ouvre de plus en plus. La sortie de ce virage, quasiment droite, permet de reprendre l’accélération très tôt. Le point de corde intervient tôt dans ce type de virage et le point de sortie relativement tard.
Elle s’aborde en restant le plus possible à l’extérieur du virage. Le plus complexe est de jauger la balance entre le frein et le rayon de braquage. De plus, le point de corde est assez difficile à anticiper car la visibilité est généralement réduite. Bien souvent, la bonne solution de trajectoire dans ce type de virage est le “V Curve” : le pilote va littéralement faire un “V” en trajectoire, ce qui permettra un freinage plus tard et plus efficace car roues droite, un braquage plus prononcé en extérieur de virage mais une ré-accélération très tôt et roues presque droites
Sur certains tracés, il est envisageable en un seul virage. Le rayon de braquage entre les deux cordes ne variant pas ou peu.
C’est un enchaînement de virage inversé relativement proche l’un de l’autre. L’objectif est de passer ces deux courbes avec la trajectoire la plus “tendue” possible pour limiter la perte de vitesse et le double effet centrifuge, et de sortir le plus vite possible. Le principal problème dans ce type de courbe est la création de roulis par compression/décompression des amortisseurs, déchargeant un coté du véhicule. Les deux points de corde doivent être utilisés dans leur partie la plus large possible.
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Dans le pilotage on dit que la voiture se conduit avant tout avec le regard, elle se dirige là où on regarde. En effet l’importance du regard est capital est la projection de ce dernier permet d’anticiper les trajectoires. La qualité de la perception est divisée par dix si l’on s’écarte de seulement quelques degrés de l’objectif précis. D’où l’importance de fixer son regard sur des points précis, tout en balayant loin, près chaque enchainement.
La force centrifuge, en opposition à la force centripète, est la force qui pousse un élément en rotation vers l’extérieur de son centre de rotation. Cependant des facteurs comme la vitesse, le poids de la voiture ou encore le rayon de rotation peuvent modifier le coefficient de force centrifuge.
Le poids est l’ennemi de la performance et réduit la vitesse de passage en courbe. C’est pourquoi les voitures de course sont dépouillées et allégées au maximum. La masse d’un véhicule ne doit pas être confondue avec l’appui aérodynamique. On recherche généralement à réduire le poids et augmenter l’appui. Ce dernier permet d’augmenter la tenue au sol du véhicule dans les courbes avec la vitesse. Mais attention, trop d’appui aérodynamique fini par limiter la vitesse maximale d’un véhicule. Tout est une question d’équilibre entre le poids, la puissance et l’appui aérodynamique.
Pour résumer, plus on augmente son rayon de virage, plus la force centrifuge diminue. C’est pourquoi il est primordial d’utiliser toute la largeur disponible, au centimètre près ! Par rapport a la réglementation de la FIA (fédération internationnale de l’automobile) la seule limite à respecter est de garder minimum 2 roues entre les 2 lignes de course, les lignes blanches qui délimite les bords de piste de part et d’autre. La trajectoire exter – inter – exter est bien souvent la plus efficace pour les passages en courbe.
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