Fluidifier son Driving signifie tout simplement le fait de rouler vite en étant détendu. Partons d’un constat, en observant des pilotes de course en caméra embarquée, leur « body language » laisse transparaître une certaine fluidité, comme une évidence. Alors que vous en avez peut-être fait l’expérience, lorsque vous êtes au volant, vos mouvements peuvent être saccadés, votre conduite nerveuse, en force.
Naturellement, lorsque l’on passe de la conduite au pilotage sur circuit, on quitte sa zone de confort. Il se peut alors que le pilotage soit un peu saccadé, forcé. Le secret pour aller vite semble être d’insister et de conduire en force. La bonne nouvelle est que cela est totalement faux, l’extrême inverse est à appliquer pour être plus performant. Lorsque l’on analyse les pilotes de F1, de proto, on s’aperçoit que leurs gestes et leur conduite sont extrêmement fluides. La répétition de ces gestes et la connaissance parfaite du tracé leur permet une grande aisance. Le secret pour aller vite est de rouler détendu ! Facile à comprendre et logique, voyons dans la pratique comment faire concrètement.
Les quatre astuces pour fluidifier son Driving :
- Premier point pour fluidifier son Driving c’est d’adopter une bonne position de conduite et de la personnaliser. C’est le cas, lorsque le pilote est bien installé, calé dans le siège, le corps bien stable, pied gauche sur le cale pied, les épaules maintenues par le baquet, les mouvements parasites sont supprimés. A l’inverse, une mauvaise position laisse le pilote bouger dans son siège, l’obligeant à se maintenir en forçant sur le volant. C’est la principale erreur à éviter, et la principale cause de saccade lors du pilotage. Une fois calé dans une bonne position, les bras et les mains sont libres de pouvoir exercer des gestes précis et rapides.
- Le deuxième élément clé est le regard. Projeter son regard précisément sur les repères, en avance sur la position de la voiture, permet d’anticiper les virages, la trajectoire, les points de cordes et points de sorties rendant ainsi la conduite plus fluide. Cela permet d’anticiper sereinement la piste.
- Le troisième point clé est la respiration. En situation de concentration, l’être humain a tendance à retenir sa respiration pour se concentrer sur la tâche à accomplir. En pilotage, cette règle se vérifie souvent. La respiration est une variable à prendre en compte. Il est, au moins au début, important de se concentrer sur sa respiration pour faire redescendre la pression. L’astuce est de profiter des lignes droites et des quelques secondes de « répit » pour respirer. Cela permet d’être plus à même d’appréhender la suite du parcours. L’oxygène apporté par la respiration au cerveau est indispensable à la lucidité, la précision et la fluidité.
- La progression grâce à la répétition des bons gestes techniques. La bonne trajectoire, un freinage dégressif efficace, la bonne attitude au volant sur un tracé donné permettent également de fluidifier son pilotage. Les automatismes enregistrés par le corps et la tête permettent de limiter la pression, le stress et ainsi les saccades.
Progresser en 4 étapes, le modèle de MASLOW :
- Inconsciemment incompétent (au début, je ne sais pas que je ne sais pas)
- Consciemment incompétent (conscience de je sais que je ne sais pas)
- Consciemment compétent (en appliquant les bonnes techniques, je sais)
- Inconsciemment compétent (sans plus y penser, je fais ce qu’il faut)
Le but ici et de gravir ces différents stades afin d’atteindre la compétence inconsciente. De réaliser des gestes par automatisme. Ces derniers doivent être les plus fluides possibles.
Pour aller plus loin
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