Bien positionner ses mains sur le volant est primordial. Le volant est, à l’exception des pédales, le seul intermédiaire entre vous et la route. Il est donc important de ne pas négliger la tenue de ce dernier !
La position optimale

La position des mains sur le volant la plus morphologique est 9h15. En effet le volant est un cercle qui tourne autour de son centre et sur lequel il y a systématiquement au moins deux broches de branche afin de pouvoir reposer les deux pouces dessus. Une fois en place, cette position permet, sans bouger les mains, d’aller d’un demi-tour à gauche à un demi-tour à droite. Soit, un tour complet de direction.
On notera qu’il est aussi possible de déplacer les mains sur le volant en cas de manœuvre. Par exemple la position main gauche tout en haut du volant est à proscrire absolument ! Au risque de mettre un coup de volant disproportionné par rapport à un obstacle à éviter en situation d’urgence. Pour les longs trajets il est toujours envisageable de laisser reposer l’une des demain avec le coude poser sur l’accoudoir en laissant soit la main à 9h soit la main à 15. Voir même mettre les deux mains en bas pour reposer les bras sur les genoux. En fonction des gabarits, environ à 7h25.
Régler et tenir son volant

Au-delà de la simple position des mains sur le volant, il est important de régler la profondeur de ce dernier. Le réglage se fait à l’arrêt en même temps que les réglages d’installation dans le véhicule, lire l’article à ce sujet. Lorsque c’est possible, positionnez-vous de manière à ce que le prolongement de la main avec le poignet et l’avant-bras soit le plus proche possible de l’inclinaison du volant lui-même. C’est-à-dire que l’avant-bras soit le plus possible parallèle au plan de ce dernier.
Vous ressentirez bien plus de précision dans cette position-là avec les bras légèrement fléchi, plutôt qu’un bras complètement tendu, perpendiculaire au plan du volant.
Enfin il est à noter que la prise effectué sur le volant se fait principalement avec le pouce et l’index de chaque main, sans avoir besoin d’exercer une grande force dessus. En effet cette crispation pourrait créer de la fatigue, et des mouvements parasites en cas de route irrégulière par exemple.
Parole de coach : Imaginez-vous que votre action sur le volant est comme celle sur les 2 ficelles d’un cerf volant sur lesquels on vient tirer avec précision du côté ou l’on souhaite aller. En effet l’action principale se situera avec la main du côté intérieur au virage qui viendra tirer le volant. La main opposée viendra accompagner puis verrouiller ce mouvement car nous avons beaucoup plus de précisions en tirant un objet qu’en le poussant.
Julien GEDET
Pour aller plus loin
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