La position des mains sur le volant est un élément clé du pilotage. Dans la conduite de tous les jours, la plupart des automobilistes ont pris l’habitude d’une position qui leur semble facile. En fait, elle n’est ni morphologiquement adaptée et confort, ni précise et efficace. La position optimale pour circuit peut être transposée sur la route et permet de conduire en maximisant l’efficacité des actions.
La majorité des automobilistes a tendance à bouger les mains ou, pire, à ne garder qu’une main en haut du volant. L’auto-école nous apprend à positionner les mains à 10h10, alors que certaines commencent à évoquer la position à 9h15. Cependant, une fois passé l’examen du permis de conduire, la grande majorité des conducteurs revient à la position la plus confortable. Cette position consiste généralement à placer la main gauche au sommet du volant (12h) et la main droite sur le levier de vitesse ou l’accoudoir central.
Cette position permet certes de conduire le véhicule, mais présente de nombreuses limites et empêche une vraie maîtrise. En plus d’être complètement dissymétrique, cette position ne permet pas une précision et une efficacité des mouvements optimales. En effet, avec la main au sommet du volant, la volonté d’application d’un degré d’orientation pour éviter un obstacle peut vite se transformer en 1/4 de volant. Ce phénomène est accentué par la vitesse et le temps de réaction. Ces écarts soudains provoquent généralement une perte de cap pour la voiture dans le meilleur des cas, mais peuvent aussi mener à un accident. Comme vous l’imaginez probablement, il est fortement déconseillé, voire impossible de piloter ainsi sur circuit.
La position optimale pour piloter est 9h15. Les mains, gauche et droite, diamétralement opposées sur la largeur du volant. Cette position permet une amplitude des mouvements ainsi qu’une facilité d’utilisation et des efforts constants. En toute logique, cette position est transposable à d’autres milieux, comme l’emplacement des pédales sur le pédalier d’un vélo. On ne s’imaginerait pas avoir les 2 pédales placées autrement que diamétralement opposées.
L’axe dans lequel la colonne de direction doit être positionnée est dans l’axe des épaules du conducteur. Une orientation trop haute ou trop basse ne permettra pas une liberté de mouvement suffisante et impactera le confort.
L’orientation des avant-bras par rapport au volant doit être le plus possible parallèle au plan du volant. Sans exagération, pour ne pas se retrouver dans la même position qu’un conducteur de poids lourds ou de bus. Les avant-bras doivent être quasiment parallèles au volant tout en restant dans une position de conduite conventionnelle. Plus les avant-bras seront parallèles au volant moins l’effort à exercer sur ce dernier devra être important.
La position des mains sur le volant étant étroitement liée à la position de conduite sur circuit, pied gauche solidement ancré sur le cale-pied et le reste du corps calé dans le siège. Les actions sur le volant devront être précises et le moins brusques possible. La vitesse d’exécution et la précision priment sur la force exercée.
Pour transposer cette position au quotidien sur de longs trajets, une astuce de confort existe. Il s’agit d’appliquer tous les concepts précédemment énoncés en laissant se reposer l’une des deux mains. Lors d’un long trajet au régulateur de vitesse, sur autoroute, alternez la main à 9h et celle à 3h. Cela permettra de diminuer la fatigue et la tension musculaire. Ancrez vos pouces dans les encoches prévues à cet effet sur le volant. En effet, il existe 2 encoches ergonomique pour les pouces de chaque main à 9h15 sur le volant.
Grâce à cette nouvelle position, et dans l’éventualité où un obstacle se présente, la deuxième main viendra naturellement se repositionner sur le volant et vous aurez ainsi les 2 mains à l’emplacement idéal pour contrôler la direction du véhicule, et ce dans un laps de temps très court, gage de réussite.
Au-delà de la simple position des mains sur le volant, il est important de régler la profondeur de ce dernier. Le réglage se fait à l’arrêt en même temps que les réglages d’installation dans le véhicule. Lorsque c’est possible, positionnez-vous de manière à ce que le prolongement de la main avec le poignet et l’avant-bras soit le plus proche possible de l’inclinaison du volant lui-même. C’est-à-dire que l’avant-bras soit le plus possible parallèle au plan de ce dernier.
Vous ressentirez bien plus de précision dans cette position-là avec les bras légèrement fléchi, plutôt qu’un bras complètement tendu, perpendiculaire au plan du volant.
Enfin il est à noter que la prise effectué sur le volant se fait principalement avec le pouce et l’index de chaque main, sans avoir besoin d’exercer une grande force dessus. En effet cette crispation pourrait créer de la fatigue, et des mouvements parasites en cas de route irrégulière par exemple.
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